Quand Le Monde s'occupe de Wow...

Un article sur le site du Monde assez édifiant et surtout comme d'habitude fait par un non-joueur...

Le mieux est encore les commentaires qui le suivent

Comme quoi Le Monde est un autre.... Monde






PS : par contre chui d'accord WoW c'est une drogue... -_-

mais lol l'article ...
purée c'est pas vrai, va pas y avaoir un seul journaleu qui joue a wow et qui va faire un reportage (pour une fois) PO-SI-TIF

Bah en meme temps ils ne dit pas trop de contrevérités je trouve....mais bon.

oui c'est vrai mais j'entendais par la que j'aimerai bien lire ou voir un article qui pousse a la consomation de wow

Tanksu a écrit:

oui c'est vrai mais j'entendais par la que j'aimerai bien lire ou voir un article qui pousse a la consomation de wow

Oula nan malheureux ^^

Pour parler serieusement, on dirait que chaque fois qu'un reportage/article passe à la télé/journal on passe pour des gens anormaux : /

Le jeu vidéo fait peur aux médias apparement ou alors aucun journaliste n'a jamais touché à un jeu.

Le Figaro serait'il plus objectif que Le Monde ?

World of Warcraft : comment un jeu vidéo devient un phénomène culturel, par Bertrand Dicale

A lire car très pertinent

Très bon article. impartial. Montres les bos côtés comme les mauvais. Ca fait plaisir car quant on touche au sujet qtel que le JdR ou els jeux vidéos, c'est très très très rare. Je le conseille fortement à la lecture, vous apprendrea ainsi mesdames que WoW remplace le chocolat, et que latter de l'allié vous protège donc des kilos en trop.



Eloso, tauren ours

Pour les non abonnés à "Le Monde", voici l'article original.

Citation :

Engloutis dans un monde virtuel
Article paru dans l'édition du 11.05.06


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a communauté du royaume d'Azeroth ne cache plus son impatience. Lors de l'Electronic Entertainment Expo (E3), le plus grand salon du jeu vidéo qui se tient à Los Angeles jusqu'au 12 mai, Blizzard Entertainment, l'un des plus importants développeurs et éditeurs de logiciels de loisirs, appartenant à Vivendi Games, a révélé l'extension de son jeu World of Warcraft (WOW), baptisée « The Burning Crusade ». « Elle va nous permettre d'explorer de nouveaux territoires et d'aller plus loin avec nos personnages », se réjouit Paul, un fan de ce jeu (tous les prénoms ont été modifiés). La date de sortie n'a pas été précisée.

Avec Terminatoren, son « avatar » -sa représentation virtuelle dans le jeu -, ce jeune homme de 25 ans, qui vient de terminer des études de marketing et cherche du travail, mène une deuxième vie, totalement virtuelle. Il s'invente une profession, des talents, une maison ; il se lance dans de grandes quêtes, côtoie des gnomes, tue des elfes à coups d'épée...

En moins de deux ans, l'équivalent de la population de la Finlande et de l'Estonie - soit plus de six millions de personnes - a succombé à World of Warcraft, un MMORPG, acronyme de massively multi-player online role-playing game ou jeu en ligne massivement multi-joueur. En Europe, ils sont déjà un million à avoir acheté le jeu (45 euros) et à payer entre 10,99 euros et 12,99 euros par mois selon la durée de l'abonnement pour jouer en réseau.

Le monde virtuel de World of Warcraft est un phénomène de société. La Warner et Blizzard Entertainment se sont même associés pour préparer un film. Partout où le jeu a été lancé, le succès a été au rendez-vous. En Europe, le premier jour, près de 300 000 boîtes ont été vendues. Un raz de marée qui a étonné jusqu'à Paul Sams, le vice-président de Blizzard Entertainment. En dehors de l'Asie, où Lineage, produit par NCsoft, a rassemblé 4 millions d'adeptes, jamais un jeu en réseau n'avait réuni autant de joueurs en si peu de temps. Contrairement aux jeux vidéo classiques, les personnages de WOW vivent dans un monde « persistant », qui ne s'arrête jamais : même si l'ordinateur est éteint, ils continuent à évoluer et à vivre.

Dans la communauté World of Warcraft, Simon est le mage Chlorydrik. A 35 ans, il a vingt-cinq ans d'expérience des jeux derrière lui. C'est un hardcore gamer : il joue cinq jours par semaine entre quatre heures et cinq heures quotidiennement. « Avant c'était génial, je travaillais de 12 à 19 heures. J'arrivais chez moi et je m'installais à 20 heures devant mon écran. Aujourd'hui, je sors à 21 heures du boulot. Je ne peux pas me connecter avant 21 h 30. Souvent le raid [la partie] a commencé et il est plein [de joueurs] », soupire-t-il. Ce manque « d'assiduité » risque de lui coûter sa place dans sa guilde - elle réunit une centaine de participants qui jouent ensemble - où il est en période d'essai... Des membres le lui ont déjà fait savoir.

« C'EST CLAIREMENT UNE DROGUE »

Car il est possible d'être plus « accro » que Chlorydrik. On les appelle les no life, entendez ceux qui n'ont pas de vie en dehors du jeu. Sept jours sur sept devant leur écran, ils peuvent jouer dix heures d'affilée. « C'est clairement une drogue. Il m'est arrivé plusieurs fois de refuser de sortir avec des amis parce que j'allais jouer. Et c'est difficile de l'avouer, reconnaît Paul. Le dernier mois, j'étais au chômage, j'ai joué dix heures par jour. WOW, ça aide pas à trouver un boulot. » Beaucoup sont plus raisonnables... même s'ils jouent une dizaine d'heures par semaine.

Pour parvenir à ce résultat , les créateurs de Blizzard Entertainment ont rassemblé tous les ingrédients permettant de ratisser large : une règle du jeu très simple, un peu de violence mais pas trop, la possibilité de jouer seul ou à plusieurs, la mise en place d'un système de paiement par cartes pré-payées permettant aux jeunes qui n'ont pas de compte bancaire de pouvoir jouer quand même. Et pour les parents inquiets, la possibilité d'un contrôle parental pour limiter, s'ils le veulent, les parties de leurs enfants.

Blizzard Entertainment n'a pas lésiné sur les moyens : plusieurs centaines de développeurs ont travaillé pendant trois ans pour mettre au point ce jeu. Au total, les coûts de développement se sont élevés à quelque 55 millions d'euros. Les profits seraient eux aussi colossaux : on parle déjà de plusieurs centaines de millions d'euros. En deux ans, les effectifs de l'éditeur ont été multipliés par quatre pour atteindre 1 500 salariés. En Europe, son siège social est situé à Velizy (Yvelines). Là-bas, sept jours sur sept, 24 heures sur 24, 450 employés de 22 nationalités différentes assurent le développement et le support de ce jeu. Les « maîtres du jeu », comme on les appelle, sont là pour résoudre les problèmes techniques, aider les joueurs bloqués ou perdus dans le royaume, écouter et relayer leurs suggestions aux développeurs basés en Californie.

Grâce à l'abonnement mensuel, WOW est une véritable pépite pour Vivendi Games. La filiale du groupe Vivendi a affiché une perte d'exploitation de 400 millions d'euros entre 2003 et 2004 et a même failli être vendue. Le succès de WOW l'a remise sur les rails. « Vivendi Games réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires [641 millions d'euros au total en 2005] avec ce jeu », se félicite Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi. En 2005, elle est sortie du rouge.

Le succès de World of Warcraft a aussi conduit à de graves dérapages. En novembre 2005, un jeune Chinois de 13 ans est monté au sommet d'un édifice afin de reproduire une scène de son jeu favori. Il a sauté dans le vide et s'est tué. Ses parents ont porté plainte contre Blizzard.Pour lutter contre la dépendance, les autorités chinoises envisagent de limiter le temps passé à jouer. Au-delà d'un certain temps, le joueur perdrait des pouvoirs.

Une économie parallèle s'est développée autour de WOW. Certains joueurs se sont lancés dans un trafic d'objets (armures ou épées virtuelles) en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. Or, la règle du jeu proscrit le commerce. Pour empêcher ce trafic, Blizzard a déjà fermé plusieurs milliers de comptes.

Depuis quelques mois, un nouveau trafic a vu le jour en Chine : le gold farming. Des forçats du jeu - ils seraient plus de 100 000 - passent dix heures et parfois bien plus afin de récupérer des trésors virtuels pour d'autres joueurs qui les achètent très chers. Enfin, sur le site de ventes aux enchères eBay, les annonces pullulent. Pour une mise à prix variant de 100 à 300 euros, on peut acheter des personnages, des armes... Malgré l'appel de Blizzard à la dénonciation, ces dérives continuent.

Merci c'est gentil j'allais le demander... Car j'ai un peu commencer a lire celui paru dans le figaro, qui soit dit en passant et relativement plus objectif que les reportages ou articles traitant de WoW...

McLane